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+Barrages de Renaison

Au début du XIXème siècle, Roanne ne possédait, avec ses 8 000 habitants, que quelques fontaines d’eau au débit modeste. En 1812, la municipalité roannaise fait alors capter les eaux du Renaison à la hauteur de l’actuelle rue Beaulieu à Riorges afin d’alimenter des fontaines supplémentaires. Puis vers les années 1850, le captage des sources “Les Poupées” se fait dans le quartier de Combray à Riorges. Cette eau est distribuée dans des bornes fontaines. 
Avec la croissance industrielle, les besoins en eau augmentent considérablement, les problèmes de pollution aussi. De plus, les 30 fontaines existantes entre 1860 et 1870 ne suffisent plus car leur débit est insuffisant (11 litres par personne et par jour).

Un peu d'histoire...

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1891 : Naissance du barrage du Chartrain
Dès la fin du second empire, la construction d’un barrage pour alimenter Roanne en eau est envisagée. Les différentes études et rapports réalisés à l’époque confirment que l’eau provenant des Monts de la Madeleine est d’une extrême pureté. Le projet est adopté le 2 juin 1885 et la première pierre sera posée le 26 mai 1889.

1965 : Création d’une usine pour une meilleure qualité de l’eau 
Avant la construction de l’usine, l’eau du barrage était simplement filtrée à l’aide de grilles, et du chlore gazeux était ajouté avant distribution.
Dans les années 1960, la qualité de l’eau sur Roanne s’est beaucoup détériorée, notamment en raison des sécheresses, la rendant impropre à la consommation. Aussi, le projet de construction d’une usine de traitement d’eau potable a été inscrit sur le plan d’urgence par la municipalité. 
L’usine, d’une capacité de traitement de 20 000 m3/jour a été construite entre 1962 et 1965.

1976 : Un second barrage pour le roannais
Le barrage du Chartrain, mis en service en 1892, se révèle peu à peu insuffisant avec sa réserve d’eau d’une semaine, pour assurer les besoins grandissants de l’agglomération roannaise en période de sécheresse.
Dès 1961, la Ville de Roanne prend la décision de renforcer très sérieusement les possibilités d’alimentation en eau de l’agglomération. Pour cela, elle prévoit, outre la construction de l’usine d’eau potable et la pose de canalisations principales supplémentaires, la construction d’un nouveau barrage dans la vallée du Rouchain près du “Rocher de Pysse-Lance”.

2014 : Une nouvelle usine d’eau potable
En 2009, le schéma directeur d’eau potable met en évidence la nécessité de construire une nouvelle usine de traitement d’eau potable, plus performante et avec une plus grande capacité de traitement. A l’horizon 2028, les besoins futurs du roannais en eau potable sont estimés à 40 000 m3/jour en situation de pointe.

Production d’électricité
Depuis 2015, Roannaise de l’Eau valorise l’énergie potentielle des barrages grâce à 2 turbines installées dans les galeries. Le débit de l’eau actionne une turbine qui crée une énergie mécanique. Cette turbine est reliée à un alternateur qui produit de l’électricité. C’est une énergie renouvelable qui représente un faible coût d’exploitation. La production électrique couvre les dépenses énergétiques de l’usine en intégralité. Ainsi, la nouvelle usine d’eau potable de Roannaise de l’Eau est la 1ère en France à présenter un bilan énergétique neutre.

Découvrez le site des Barrages en vidéo :

Le géant de France

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Les barrages sont entourés par la forêt des Monts de la Madeleine, soit 30 000 hectares boisés ; le douglas étant l’arbre le plus représenté dans cette forêt. 
Un de ces douglas se trouve être le plus haut de France et l’un des plus hauts d’Europe à avoir été mesuré. Il mesure 70 m de haut ! 
Ce Douglas Président (appellation traditionnellement donnée à l’arbre le plus haut de la forêt) a été planté en 1892, avec plus d’une centaine d’autres, au pied de la « maison des gardes » près du barrage du Chartrain,  juste après leur construction. 

Plusieurs campagnes d’exploitation forestière ont été menées depuis, mais ce petit groupe de conifères a toujours été préservé, pour sa beauté et son histoire. 
Ils servirent même durant plusieurs années comme semenciers sur le référentiel de l’ONF (Office National des Forêts).

 

Se rendre aux barrages est l'occasion de profiter d'un paysage majestueux, inscrit sur l'inventaire des sites pittoresques de la Loire.

Pour les amoureux de la randonnée : circuit de 11 km autour des barrages 

Profitez-en également pour découvrir l'Auberge de l'O (restaurant) : 06 99 10 70 06 aubergedelo.com

 

Feux de forêt : adoptons les bons réflexes !

  • Je ne fais pas de feux ni de barbecue
  • Je ne jette pas mon mégot dans la nature